Tout d’abord en préambule, je précise que je n’ai jamais joué à un autre jeu Warhammer mais que ce n’est en aucun cas un frein pour jouer à ce jeu.
Au niveau de la mécanique de jeu, nous sommes en face d’un jeu coopératif à la première personne à quatre joueurs (en gros, un FPC ^^ First Person Coop) comme le très connu Left4Dead. D’ailleurs on sent clairement l’inspiration avec Left4Dead à tous les niveaux : que ce soit les quatre joueurs aux profils différents, les types de missions, les méchants suralimentés, le système de guérison et la fin dans une « boîte » (une calèche à la place d’un hélico par exemple) : l’inspiration est plus que permanente.
La vraie différence se situe au niveau de l’ambiance médiévale au style steampunk qui est très réussie.
Dès les premières minutes du jeu, un sentiment familier apparaît. En effet, en arpentant ses ruelles sombres, ses décors moyenâgeux, on sent dans ce VERMINTIDE un petit air de ce qui nous a plu dans le premier Painkiller. Les graphismes sont vraiment très jolis, la direction artistique de certains niveaux est assez impressionnante et les différentes missions proposées permettent d’avoir des décors variés toujours de qualité.
La première chose qui peut frapper en lançant le jeu, c’est l’absence de tutoriels. En effet, après un court passage dans l’auberge qui sert à choisir les missions, changer votre armement ou l’améliorer, vous êtes lancés dans la bataille (de façon assez calme il faut l’avouer) avec vos trois coéquipiers.
Fort heureusement, dès que la vermine arrive (des rats à taille humaine prêts à en découdre) en quelques clics de souris, ils sont de l’histoire ancienne et on comprend que le gameplay n’est pas très compliqué. Un clic rapide ne suffit pas toujours à tuer un rat par contre, en chargeant un petit peu son clic, on est capable de toucher quatre ou cinq ennemis d’un coup ce qui est bien pratique lorsqu’une horde de vermine arrive et qu’il faut les repousser. Les armes de mêlée sont assez jouissives (l’hémoglobine coule à flots ^^) et les armes à distance permettent de varier le gameplay (des fusils ou de la magie)
Les quatre personnages ont tous leurs caractéristiques propres (puissance, magie, rapidité, arme à distance…) et permettent de varier le style de jeu.
Les 13 missions proposées au début du jeu sont variées et le fait que les ennemis n’arrivent jamais au même endroit même en refaisant la mission améliore la rejouabilité.
La seconde chose qui frappe dans VERMINTIDE, c’est sa difficulté. Non pas que le jeu soit impossible mais il est vraiment calibré pour le teamplay. En effet, si un des quatre personnages se décide à se la jouer en loup solitaire, il va vite se faire attraper par un skaven spécial pour être emmené à l’autre bout du niveau. Si à ce moment-là le reste de l’équipe fait face à une embuscade, il sera très dur de le sauver et en tout cas cela va pénaliser toute l’équipe. Ce besoin de jouer teamplay est une très bonne idée car cela rend l’équipe plus soudée et c’est absolument nécessaire lorsque vous tombez sur certains Skaven spéciaux comme le Rat Ogre.
À lui tout seul, le Rat Ogre est capable de décimer vos quatre joueurs ! Si vous décidez de parer ses coups, tous vos boucliers tomberont à zéro (en gros, vous ne pouvez encaisser qu’un seul coup sans prendre de dégâts). Sur les parties auquel j’ai joué où nous l’avons rencontré, il est responsable de 50 % des échecs ! J
Le système de loot de VERMINTIDE est assez bien pensé. En effet, tout au long de la partie, vous allez pouvoir ramasser des potions (très utiles car elles vont vous permettre notamment d’aller plus vite d’augmenter votre force ou bien sûr de vous soigner), des grenades, des grimoires et des objets qui vont servir à la fin à obtenir de meilleurs objets. Ce système incite à aller fouiller les niveaux dans des recoins où vous ne serez pas allés en temps normal et je trouve que c’est une très bonne idée.
Graphisme : L’ambiance médiévale steampunk est vraiment très réussie et la DA est soignée.
Gameplay : Si vous avez aimé Left4Dead, vous ne serez pas dépaysés J Il est un peu plus jouissif selon moi grâce à des armes de mêlée puissante et des armes à longue portée intéressantes.
Ambiance sonore : Les voix sont en anglais mais de qualité et la musique sait être discrète la plupart du temps en attendant un coup de corne de brume qui annonce l’arrivée massive et stressante des skavens !
Durée de vie : Selon la qualité de vos coéquipiers et du temps que vous allez passer à chercher les objets spéciaux chaque mission peut vous prendre une bonne heure. La durée de vie est entre 10 et 13 heures mais la rejouabilité est forte car les objets les ennemis sont placés différemment à chaque fois que vous rejouez la mission.
Intérêt : Le jeu est très beau, vraiment fun mais assez répétitif. C’est pour moi un bon mélange de Left4Dead, Painkiller et Killing Floor. Si ces trois références vous parlent : foncez sur Warhammer End Times – VERMINTIDE !
Note finale : 15/20
PS : si le jeu fonctionne bien, l’éditeur Fatshark a annoncé qu’il soutiendrait le jeu avec des DLC gratuits et payants (mais pas ces horreurs de micro transactions) donc à seulement 27,99€ je vous le conseille 🙂
Test du jeu Warhammer End Times – VERMINTIDE sur Steam (PC) par @Vince2lille
Les captures d’écran viennent de son PC
Merci pour le test !
Le fait qu’il soit comparé à LEFT 4 Dead sur lequel j’ai passé des heures en coop sur ma Xbox 360 me fait crever d’envie de le voir débarquer sur les consoles Next Gen
Des infos la dessus ? ;p
Par contre qu’entends-tu par côté « Punk » ?
Les 13 missions se suivent ou bien sont-elles découpées en Actes ?
En tout cas je suis intrigué par le côté crafting du jeu
Hello Melkiok.
Pour les consoles, il va falloir attendre le 1er trimestre 2016 !
J’ai corrigé pour « punk », je voulais écrire « steampunk ». C’est un courant à la mode esthétiquement et ça donne aux jeux une ambiance mi-retro mi-moderne (Bioshock, Dishonored ou Rage sont de bons exemples)
Les 13 missions ne se suivent pas, tu as le choix entre 4 ou 5 différentes et les autres se débloquent ensuite.
Le côté crafiting est le petit supplément qui permet de donner une touche d’évolution au jeu et incite à la rejouabilité