J’ai découvert le premier Horizon Zero Dawn à sa sortie en 2017 face à Zelda BOTW, donc une période bénie pour les fans d’open world de qualité. J’avais kiffé à l’époque son gameplay très agréable (auquel il manquait le parapente de Link, wink wink) et ses graphismes qui étaient chatoyants et au top pour ma PS4 fat ! Le déroulement de cet open world était très classique mais les combats contre les machines étaient dingues, notamment contre des bêtes comme le gueule d’orage dont chaque joueur se rappelle sa première rencontre ^^
L’histoire n’était pas transcendante jusque-là quasi fin du jeu où l’explication du projet Aube Zero m’avait littéralement passionné ! (Si vous n’avez pas fait le premier et que vous avez une PS4/PS5, faites-le avec le DLC Frozen Wilds et ensuite faites le 2!)
Je n’attendais pas une histoire aussi développée dans Horizon Forbidden West et j’ai été très agréablement surpris dès le début du jeu ! Pour faire simple sans spoiler, le 1 était un chapitre important quand le 2 est un livre complet ! Les personnages et tribus sont intéressants et très variés. C’était une des critiques du premier de croiser toujours les mêmes tronches. Dans Forbidden West il y a une diversité importante que ce soit au niveau des visages ou des voix. Les dialogues sont très bien écrits, les animations de ceux-ci font plus vivantes et plus du tout figées contrairement au premier.
J’ai joué intégralement sur PS5 et j’ai trouvé le jeu vraiment magnifique, des textures fines en passant par les éclairages, la direction artistique et les particules. L’eau était un des seuls bémols graphique du premier, ça ne collait pas avec la beauté du jeu et ça faisait -sans jeu de mot- tâche ! Ici sur PS5 pour cette suite dans l’Ouest prohibé, l’eau est très belle et se comporte de façon bien plus réaliste. Les fonds marins sont désormais très détaillés et vivants.
Parfois, les visuels sont vraiment photoréalistes, mais la seule chose qui dénote un peu, c’est le reflet sur l’eau, qui est fait en Space Screen Reflection et non en Ray Tracing. Au-delà du fait que ça ne reflète pas toujours ce qu’il y a en face, cela n’affiche que les choses qui sont visibles à l’écran et on voit facilement les ficelles, surtout après avoir joué à plusieurs jeux avec du Ray Tracing. Alors bien sûr, c’est une amélioration majeure par rapport au premier jeu, la texture de l’eau, les clapotis la surface, la différence de couleur selon le fond marin et aussi la profondeur donnent un côté vraiment agréable.
C’est presque un sans-faute visuel, il n’y a qu’à voir une de mes 648 captures prises pendant le jeu ^^ J’ai galéré à tout trier mais vous pouvez juger par les photos de cet article.
Les animations étaient déjà bonnes dans le premier mais les animations faciales étaient un peu figées. Ce point a été largement amélioré, avec des modèles de personnages bluffants de réalisme, avec des yeux hyper bien faits et des animations faciales impressionnantes. Avant je passais beaucoup de dialogues mais là c’est un plaisir, surtout que je trouve la VF très bonne. Il manque juste la synchronisation labiale en français..
Le jeu offre la possibilité de switcher en temps réel entre le mode priorité à la résolution et le mode priorité à la performance. Contrairement aux autres jeux qui proposent cette option, pas de redémarrage à la dernière sauvegarde, tout est fait en temps réel, ce qui permet de comparer plus facilement.
Le mode résolution monte à 4K pour 30 FPS quand le mode performance monte jusqu’à 1800p mais avec 60 FPS.
Il n’y a pas photo, la fluidité l’emporte largement sur la faible différence d’image et de résolution, surtout depuis le dernier patch sorti pratiquement 12 jours après la sortie. Oui il y a un peu plus de fourmillements dans les herbes et des reflets moins haute résolution mais parcourir le mode d’Aloy en 60fps est un vrai bonheur. Impossible de repasser à 30fps, on a l’impression que le jeu buggue. Au lancement du jeu, j’avais un gros souci visuel avec des flashs, qu’importe le mode, qui étaient dus à un réglage de ma télé sur le HDR. Les mises à jour successives après la sortie du jeu ont amélioré le rendu visuel.
Le monde d’Horizon est vraiment très varié, on passe de forêt marécageuse à des formations rocheuses, à des plages, à des champs, à des déserts avec des tempêtes ou encore des cascades jusqu’à des monts enneigées. C’est un plaisir visuel de chaque instant qui renouvelle sans cesse l’intérêt. J’ai adoré Mélopée, une tribu a construit des cabanes en reliant plusieurs paraboles géantes, c’est magnifique.
Contrairement au 1er, où la végétation ne réagissait pas du tout au passage d’Aloy, ici toutes les herbes bougent sur le passage d’Aloy, même si certaines passent encore à travers. Mais ce qui est plus impressionnant c’est que l’herbe s’écrase sous le pied d’Aloy à plusieurs endroits et on peut suivre la trace. Même les animaux laissent une trace, bien sûr dans le sable ou dans la neige, mais aussi dans ce type d’herbe. C’est assez bluffant.
Horizon est un open world très agréable à jouer. Encore plus que le premier, je trouve qu’il aide le joueur en ne mettant pas de barrière, que ce soit au niveau des ressources (qui vont maintenant comme par magie alimenter une réserve accessible quasiment partout, merci ça évite de grinder des ressources toutes les deux minutes) ou au niveau des feux de camps très bien disséminés. Ce qui fait qu’on va où on a envie d’explorer, sans jamais être frustré ou parcourir un seul kilomètre inutilement. L’aileglide (le parapente) aide aussi beaucoup dans ce sentiment d’exploration et d’approche du jeu. Le jeu sauvegarde tout le temps ce qui évite de tout perdre lors d’un affrontement malchanceux.
Je trouve que cette suite dispose d’un souffle épique, les quêtes même secondaires sont intéressantes à suivre et sont loin de la quête FedEx. Les missions sont très variées, j’ai trouvé cette suite bien plus prenante même si le premier était déjà top.
Il y a énormément de dialogues entre les personnages clés de jeu, qui sont totalement optionnels mais qui sont souvent très bien écrits et intéressants.
J’aime beaucoup les petites interactions entre les persos quand tu passes à côté, ça fait plus vivant, moins PNJ classique. Les dialogues et piques de la team d’Aloy sont souvent marrants. J’aime bien comme toutes les tribus ont des croyances qui sont en fait liées à des actions ou récits de l’ancien temps (nous).
Une des rares choses énervantes du jeu, c’est que les aides audio sont beaucoup trop rapides : très souvent Aloy donne la solution alors que je viens d’arriver depuis 1 seconde ou alors ce sont des PNJ qui spoilent le truc. C’est à base de « tiens et si je pouvais grimper là » ou « Aloy tu devrais faire ça. » Il faudrait à la façon Uncharted un bouton que l’on presse si on veut un indice.
Au rayon des reproches j’ai trouvé que certaines ruines à explorer étaient mal conçues, à base de murs invisibles là où Aloy pourrait se faufiler.
Et j’ai rencontré plusieurs bugs gênants comme cette fois où en mourant face au boss du creuset aquatique je réapparaissais en dehors du creuset, derrière des murs invisibles, merci la sauvegarde auto 10min avant.
L’intérêt d’un open world c’est aussi de faire évoluer son personnage pour qu’il puisse accéder aux zones les plus dangereuses et affronter les ennemis les plus coriaces. Pour cela l’XP est classiquement dépensée dans des arbres de compétences, ce qui permet une évolution constante durant tout le jeu. A ce titre je comprends pourquoi Guerilla Games a préféré reset Aloy plutôt que de nous faire commencer via notre sauvegarde avec la machine de guerre qu’elle devient à la fin du premier. D’ailleurs j’ai trouvé les arbres de compétences bien plus complets que dans le premier. À tout moment on a le choix entre beaucoup d’approche pour un combat avec le sursaut de bravoure, qui peut augmenter temporairement les dégâts de loin, la vie, le fait de détacher des pièces et autres..
La durée de vie est immense, j’ai fait beaucoup de quêtes secondaires et la quête principale en 90h, mais il m’en reste beaucoup pour finir les quêtes restantes et je compte bien le faire. Le jeu offre à quelques rares moment de la quête principale un choix à faire, qui va impacter la suite mais au final ces choix ne sont pas très importants et n’ont pas vraiment de conséquences.
Sortir un test un mois après la sortie, ça ne permet toujours pas de spoiler comme un batard mais je vais me permettre des spoils visuels, dans le sens où je considère que certaines images, qui ne révèlent rien de l’intrigue ni des personnages font parties de la découverte du jeu pour moi et ne devraient même pas être montrés dans des trailers. Du coup je les mets en fin de test, après la conclusion et les Plus/Moins, enjoy !
Horizon Forbidden West n’est pas une suite réchauffée du premier, c’est un jeu qui a amélioré tous les problèmes de Zero Dawn (que j’avais adoré) et qui a conservé la formule réussie tout en ajoutant plein de nouveautés. C’est une réussite technique et artistique magistrale, mais également au niveau de l’histoire, des personnages et de tous les petits détails qui rendent accros au jeu et qui donnent envie de ne jamais finir la quête principale tant il y a des choses à faire (qui ne sont pas répétitives).
Je m’attendais à kiffer ce second volet et c’est au-delà de mes attentes !
Note : 5/5
Les Plus
- Visuellement et artistiquement magnifique !
- Jeu fluide en mode performance et malgré tout très beau.
- Open World très agréable à jouer
- L’aileglide (parapente) indispensable depuis BOTW, j’aurais du mal à refaire le premier pour ça.
- Les différentes montures (voir plus bas)
- Les dialogues et animations faciales et corporelles
- Les nouvelles machines
- Histoire intéressante
Les Moins
- Le Ray Tracing aurait impacté les perfs mais le jeu aurait encore plus de gueule
- Quelques bugs gênants
- C’est tout !
SPOILER VISUELS
Je vais spoiler juste quelques machines qu’on voit dans les trailers donc si vous ne voulez pas être « spoilés », merci d’avoir lu jusque-là.
Dans le premier, une seule monture était disponible, une sorte de cheval mécanique. Dans Horizon Forbidden West, il est possible de monter un fouisseur qui est une bête robuste et pratique pour fouiner et récupérer des ressources. Mais le game changer arrive au moment de pouvoir monter un Galop griffe, cette sorte de vélociraptor de 2 mètres de haut ! Alors oui il est moins rapide que les autres montures et a mauvais caractère (il attaque TOUT ce qui bouge, même à 25 mètres) mais il a de la gueule et c’est trop la classe de le monter, matez ces photos :
Enfin vers la fin de la quête principale, vous avez la possibilité de monter une Aile d’Hélion ! Là c’est très stylé et surtout tellement pratique pour aller où on veut et surtout éviter des combats, voire même fuir une zone. En effet, cet oiseau robot est plus pratique qu’un Uber, en une touche il vous emporte !
D’ailleurs le générique de fin est très cool, Aloy parcourt toute la map à dos d’oiseau du début à la fin. Cela permet de revoir tous les biomes du jeu.
Je pourrais en parler des heures mais en vrai achetez-le et kiffez comme j’ai kiffé.
Je vais publier bientôt un article avec uniquement des photos du jeu, plus insolites ou graphique qu’ici.
Un test fleuve qui donne envie de se procurer une PS5 illico même si je n’avais pas plus apprécié que ça le premier opus 🙂
Merci ^^ Ils ont amélioré tellement de trucs 🙂 Après la version PS4 est étonnamment correcte.
[…] le jeu est beau et pourtant il est très loin du magnifique Horizon Forbidden West qui préfère une version magnifiée, presque instagrammée du réel. Ici on est sur du réalisme, […]
[…] continuation de la PS4, le jeu est cross gen ça se voit. Les visages sont moins réussis qu’un Horizon Forbidden West par […]