Test de God Of War Ragnarök (PS5)

Après une énorme claque en 2018 avec la sortie de God Of War sur PS4, qui avait poussé la console dans ses derniers retranchements, j’avais hâte de faire la suite de l’aventure, cette fois sur PS5 dans des conditions bien plus confortables !

Ases of fire

Les aventures de Kratos et son fils en pays nordique m’avaient vraiment plu. Ce gameplay aux petits oignons mâtiné d’une direction artistique démente et d’un souci du détail impressionnant constituait un bond en avant pour la série. J’ai apprécié aussi la volonté d’aller vers plus de narration tout en gardant ce qui fait le sel de cette série. (les combats épiques entre autres)

Pour une suite, je ne m’attendais à rien de mieux que cet opus déjà épique et j’ai été surpris par la qualité de l’histoire et des intervenants, la relation entre les personnage, le côté épique de l’aventure et la générosité de God Of War Ragnarök, loin d’être un DLC solo. Les quêtes secondaires sont tout sauf des quêtes FEDEX. Ne faire que la trame principale serait une erreur tant il y a de choses à faire, de mondes à découvrir, d’histoires à vivre. J’ai terminé l’histoire en 40h (et j’ai platiné avec plaisir le jeu à 70h), en faisant beaucoup de quêtes secondaires et il me reste encore pas mal d’heures pour tout finir ! Je vais d’ailleurs spoiler légèrement dans ce test, rien qui ne révèle des éléments vraiment importants mais plus des choses qui expliquent en quoi Ragnarök est différent de son prédécesseur.

Ceci n’est pas un cinématique

Visuellement, le jeu est proche de celui de 2018 (j’entends qu’il n’y a pas un gap monstrueux comme de UE4 à UE5), mais le jeu est en 4K 60fps avec des textures bien plus fines et détaillées. Les effets de lumières ont aussi fait un bond en avant, le jeu est sublime. L’eau est transparente et l’on voit les fonds de toute beauté. La surprise est passée, je n’ai pas eu d’énorme claque comme en 2018, mais j’ai beaucoup apprécié les nombreux détails de chaque murs, sols, marches, parquet, mais aussi une flore bien détaillée et vivante.

Un vrai travail d’orfèvre qui fait que, faute de mode photo, j’ai passé mon temps à regarder le monde en détail, Kratos à l’arrêt et moi qui zoome. J’ai pris beaucoup de photos avec ma PS5, dont pas mal que je ne publierais pas tant elles spoilerait mais sont magnifiques.

Petit bémol sur les visages et modélisation des modèles (hors Kratos qui est impressionnant) qui sont très propres mais sont loin de faire next gen. C’est dans la continuation de la PS4, le jeu est cross gen ça se voit. Les visages sont moins réussis qu’un Horizon Forbidden West par exemple.

Frère des ours

Après avoir fini le premier jeu, je me suis dit que s’il fallait juste visiter les autres royaumes, niveau diversité ça ne serait pas ouf, je me trompais. Le jeu offre bien plus que des contrées gelées par Fimbulvetr, on traverse aussi des forêts humides, des lacs à l’eau cristalline, ainsi que des royaumes connus mais à d’autres endroits que ceux du premier jeu.

Niveau fluidité et qualité d’image, j’ai trouvé le mode performance très au point, contrairement à Spiderman ou Horizon qui ont eu besoin de beaucoup de patchs avant d’arriver à un résultat satisfaisant. J’ai testé quelques minutes le mode Fidélité et c’est horrible pour moi 30 images par secondes, la fluidité est très importante, surtout qu’ici ça ne sacrifie pas la qualité d’image et le jeu reste vraiment très beau et net.

Une des nouveautés du jeu, (léger spoiler) c’est de pouvoir jouer avec Atreus et aussi d’être parfois accompagné d’un autre personnage. Cela diversifie les situations, les dialogues et les points de vue. (sans aller jusqu’à ce que fait TLOU part 2) Je regrette juste certains passages comme celui avec le Yak qui sont peu intéressants à jouer, heureusement très peu nombreux.

Le système du combat évolue légèrement par rapport à GOW (2018) en proposant dès le départ les lames du chaos en plus de la hache, ainsi que plus tard dans l’aventure spoiler je ne le dirais pas. ^^ Le jeu peut paraître difficile, même en mode normal lors de combats de boss (ou pire Berzekers)  mais j’apprécie ce gameplay soigné qui fait que si on est concentré, qu’on pare toutes les attaques et qu’on fait une esquive au bon moment et que l’on fait attention aux différentes attaques (les parables, imparables, attaque de zone, etc..) on peut venir à bout de n’importe quel boss. J’ai parfois été tenté de mettre le jeu en facile sur certains affrontements, mais en persévérant je suis devenu meilleur et je n’ai pas regretté de m’être fait un peu « violence » pour m’améliorer. Tout bon jeu doit nous donner un sentiment de progression et les arbres de compétences sont logiquement remis à zéro sans que l’on ait l’impression que l’on part de rien.

Le marbre, l’or, les détails !

Mimir, dieu des Van(n)es

Une des choses que j’adore dans les derniers GOW et encore plus dans celui-ci, c’est l’interaction, non pas entre Kratos et son fils, mais plutôt entre Mimir et les autres personnages, que ça soit Kratos ou Arteus. C’est toujours plein de sagesse, mais aussi d’humour. La narration du jeu est d’ailleurs principalement grâce à Mimir, ce qui permet de faire avancer le récit sans trop de cinématiques, d’occuper les moments calmes. Loin du remplissage on est sur des dialogues de qualité. La VF du jeu est d’ailleurs toujours aussi bonne, les personnages ont tous de très bonnes voix.

Le souci du détail, même sur un sentier

A un moment en parlant d’un perso qui refuse de se battre mais qui s’agrippe à des lustres millénaires pour avancer, Mimir sort une énième tirade drôle : “Heureusement, son refus de la violence ne l’empêche pas de s’en prendre à l’architecture ”. J’aime beaucoup comme il charrie régulièrement Kratos qui ne peut que grogner. En lisant le codex, chose habituellement rébarbative mais instructive, on peut aussi avoir des pépites d’humour.

Parmi les rares reproches que je fais au jeu, je trouve que les indices et autres informations sur l’énigme en cours sont donnés beaucoup trop rapidement par Atreus. Je n’ai pas le temps de regarder ce qu’il se passe que déjà lui semble avoir compris qu’elle était non seulement le problème mais aussi la solution. J’ai regardé dans les innombrables options d’accessibilité du jeu et ça n’est pas réglable. On peut avoir une résolution plus rapide des énigmes mais j’aurai aimé l’inverse. Au passage, c’est très bien que ce jeu possède autant de possibilités de réglages d’accessibilité pour pouvoir être le plus inclusif possible.

Au passage, je sais que les coffres et le loot constant pour améliorer le perso font partie de l’adn de la série mais j’ai trouvé que les coffres rouge RGB full led dans des décors plutôt réalistes faisaient parfois tâche.

Je pourrais parler des heures de tous les petits détails qui font que ce jeu vidéo est très agréable à jouer, qui se laisse jouer avec plaisir sans prise de tête mais il est temps de conclure.

 

God Of War Ragnarök est la conclusion épique à l’épopée de Kratos et Atreus en pays nordique. Une direction artistique magnifique, un véritable travail d’orfèvre, un jeu très plaisant à jouer avec des personnages intéressants et même pas mal d’humour. Le tout avec une fluidité et une netteté impeccable en font un must sur PS5.

Note : 5/5

Les plus :

  • Aventure passionnante
  • Alchimie entre les persos
  • Direction artistique toujours au top
  • Souci du détail constant
  • Un jeu généreux (gameplay, diversité des lieux et situations)
  • 4K 60 FPS
  • Pas mal d’humour (Mimir meilleur perso secondaire)

 

Les moins :

  • Pas de claque graphique, pas de gap générationnel
  • Quelques modélisations en deçà
  • Résolutions d’énigmes trop rapides
  • Pas de mode photo

 

BONUS : 

Elles sont trop mignonnes ces bébés tortues maison arbre ! ❤️ Un jour elles seront aussi grandes que celle de Freya ! 

Image de GOW 2018

 

 

 

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