Étant fan de la série des Borderlands, j’avais hâte de tester le tout nouveau jeu de ses créateurs.
En effet une des caractéristiques les plus appréciable du studio Gearbox est de proposer des jeux pour les joueurs par des joueurs, avec un contenu généreux !
Après avoir mixé des éléments de RPG avec 1 FPS, Gearbox Software propose maintenant un FPS avec des éléments venus du MOBA (Dota2, LOL..), genre assez compliqué de prime abord, mais qui est énormément joué.
Rien que l’idée de départ, j’adore : toutes les planètes meurent, toutes les étoiles vont disparaître et il ne reste plus qu’une seule étoile dans l’univers. C’est donc toutes les espèces qui sont intéressées par elle et vont se battre ! Et une menace extérieure, les Varelsi, va obligé toutes les factions à s’unir pour faire face.
Il y a 25 personnages jouables annoncés ils ont des styles de jeux très différents. J’ai eu l’occasion de tester 2 personnages pour un total d’une heure de jeu. La principale caractéristique qui les différencie de Borderlands, c’est que les personnages ont tous un tir secondaire ou une seconde attaque et surtout deux coups spéciaux qui sont améliorés grâce à l’arbre de compétences. Cette diversité permet des combats plus intéressant que juste tirer.
J’ai bien aimé jouer avec le samouraï vampire qui pouvait lancer des grandes attaques à distance mais pouvais aussi attaquer au corps à corps. Chaque coup spécial a un temps de latence d’une dizaine de secondes pour chacun. J’ai aussi testé un perso avec 4 mains qui avait peu de vie mais qui faisait des attaques à distances et même un coup de boost en arrière en cas de corps à corps.
Le jeu peut être fait en solo, mais aussi jusqu’à 5 joueurs en coop. Comme dans Left 4 Dead, des bots remplacent les humains en attendant qu’ils arrivent dans une partie ou tout simplement permettent de jouer sans attendre un quatrième ou cinquième joueur.
Une des grandes différences avec Borderlands est que l’on est plus obligé de repartir à zéro en changeant de personnage, car on garde son expérience. Cela permet plus facilement de changer d’un personnage à l’autre, sans que ce choix n’impacte les 50 prochaines heures.
Gearbox a aussi simplifié l’arbre de compétences, fini les trois branches avec pour finalité de ne pouvoir faire progresser qu’une sur trois. Ici c’est moins compliqué, c’est un choix binaire entre 2 compétences à chaque fois et on choisit vraiment celle pour lesquel on a le plus d’affinités, selon sa façon de jouer. La progression est d’ailleurs identique à un MOBA, en gros on prend 15 niveaux à l’intérieur de chaque mission et on repart à zéro à chaque nouvelle. Cela permet d’essayer plusieurs styles et de savoir lequel est fait pour vous.
Le niveau qui était proposé nous faisait avancer de façon assez similaire à Borderlands, avec des hordes d’ennemis et des mini boss. La différence se situe au niveau des combats, les personnages sont complémentaires avec certains qui attaquent à distance, d’autres qui sont en corps à corps, d’autres qui soignent l’équipe et certains qui volent et jouent les éclaireurs en même temps que des attaques à distance.
Visuellement ici plus de Cell Shading et ses gros traits noirs, Battleborn arbore toujours un look cartoon/BD mais avec une direction artistique inspirée et très colorée.
Vous l’aurez compris, je n’ai pas été déçu par le jeu, bien au contraire car cela a complètement dépassé mes attentes. C’est malin maintenant je suis tout hypé mais pas à cause d’un trailer mensonger, j’ai vraiment pu y jouer et le jeu est plus que prometteur ! J’ai hâte de mettre la main sur la beta.
Le dernier trailer de la Gamescom est excellent et montre bien les différents personnages et pouvoirs de manière fun, du Gearbox pur jus :
Infos en vrac :
Battleborn sort le 9 février 2016 sur PS4, Xbox One, et PC.
Battleborn peut intégrer jusqu’à 2 joueurs en écran spliité et peut se connecter en ligne avec d’autres écrans partagés ou avec des joueurs solo en ligne pour des parties jusqu’à 5 joueurs.
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