Parrot est connu pour ses casques haut de gamme innovants (Voir mon test du Parrot Zik 3) mais aussi pour ses drones. En effet, depuis le lancement de l’AR Drone en 2010, les drones Parrot n’ont cessé d’évoluer, tout comme la concurrence. 1 an et demi après le lancement de la première version du Bebop, Parrot revoit sa copie et annonce une autonomie doublée, ce qui est plus que bienvenu !
Déjà la batterie est maintenant clipsée au Bebop 2, ce qui est plus rassurant que la première version où il fallait la brancher sur un fil. L’autonomie est un point très important pour un drone car la moyenne du marché se situe à 12 minutes de vol, ce qui est très peu !! Ici avec 25 minutes de vol on peut vraiment profiter du drone. Bien sûr si l’on pousse le Bebop 2 dans ses retranchements vitesse à fond et pilotage aggressif, la batterie descend plus vite.
Le 2ème point fort de ce Bebop 2 est sa stabilité ! C’est un jeu d’enfant de le piloter ! Une seule pression sur le bouton « Décollage » sur l’application et le drone décolle et se stabilise à 1 mètre de haut. A partir de là il attend vos ordres, il ne reste plus qu’à piloter sans se soucier de la stabilité, juste la hauteur, l’inclinaison et la direction. C’est un vrai plaisir de piloter cette petite formule 1 volante !
Oui formule 1 pour la vitesse ( il peut atteindre 6m/s, 45 km/h !) mais aussi pour le bruit car les moteurs sont puissants et les hélices se font bien entendre ! Vous ne passerez clairement pas inaperçu ^^
Niveau pilotage, tout se fait avec l’application mobile Parrot FreeFlight 3. A peine allumé, le Bebop 2 émet un Wi-Fi et il suffit de se connecter dessus pour en prendre le contrôle. Je trouve d’ailleurs dommage que le Wi-Fi ne soit pas sécurisé car n’importe qui peut vous le piquer si vous êtes en couverture Wi-Fi faible (c’est pourquoi je déconseille de partager ses infos de vol via l’application).
Via l’appli 2 joysticks virtuels tactiles permettent de piloter le drone, c’est simple même si on reste loin du confort d’une vraie manette. On peut malgré tout gérer la vitesse de rotation ou d’ascension relativement finement. Dans les réglages, on peut gérer plein de paramètres, notamment la vitesse de rotation, la hauteur maximale ainsi que l’inclinaison du drone (qui influe sur sa vitesse). L’intérêt pour les débutants est de mettre des valeurs faibles pour ne pas exploser le drone en cas de mauvaise manip mais de permettre aussi aux utilisateurs avancés de pousser le drone dans ses retranchements et de profiter de sa vitesse.
On peut aussi définir un point de retour au cas où le drone perds la connexion (au bout d’un certain temps paramétrable), ce qui est bienvenue. En cas de choc les moteurs se coupent immédiatement et le drone n’a rien la plupart du temps et dans le pire ce sont les hélices qui se changent 🙂
Concernant la portée, avec un smartphone il peut aller jusqu’à 150 mètres. Je conseille d’ailleurs de se mettre en mode avion avec le wifi allumé pour éviter qu’un appel ne vous fasse perdre la connexion avec le drone. Ça ne m’est pas arrivé mais il vaut mieux être prudent. Avec le Sky Controller vendu séparément, la portée monte à 2km car c’est un wifi spécifique qui est uniquement entre le drone et le Sky Controller. Je n’ai pas pu tester ce controller mais il aurait permis de piloter le drone avec des gants ^^
En effet, j’ai pu le tester dans des bonnes conditions lors de ma semaine de ski, où il y avait du soleil et de la neige, dans le beau domaine de l’alpe d’Huez. Le drone ne craint pas le froid mais par contre il ne faut pas le faire voler par grand vent, pluie ou forte neige. Au passage, ce drone n’est pas passé aperçu, à chaque fois que je le pilotais c’était l’attraction, du télésiège les gens me saluaient ^^
J’ai eu des conditions très clémentes et j’ai pu faire une vidéo qui résume bien cette semaine avec le drone. Je vous invite à la découvrir, mettez le son car le musique est top ! (mais ne mettez pas en plein écran, sauf sur smartphone) :
Et là comme vous pouvez le voir, l’image du Bebop 2 est très stable, car le drone filme en plan très large pour ensuite pouvoir stabiliser numériquement. On peut d’ailleurs effectuer des figures prédéfinies avec le Bebop 2 et c’est très cool ! Ce qui est bluffant c’est que même en faisant un tonneau sur le côté ou un backflip, l’image reste droite et stabilisée, avec juste un flash noir au milieu. L’avantage de cette solution de stabilisation numérique est que c’est moins cher qu’une nacelle stabilisée mécaniquement, par contre le système montre ses limites avec parfois des mouvements ondulatoires typiques d’une stabilisation numérique.
Les photos prises avec le mode photos sont correctes mais je trouve que les videos manquent de détails. Si l’illusion est quasi parfaite sur un smartphone, il suffit de regarder la vidéo sur une tablette ou un écran d’ordinateur pour apercevoir un manque de netteté. Le blanc dominant à la neige n’arrange rien mais je trouve dommage que la qualité d’image ne soit pas aussi nette qu’avec une GoPro par exemple. Le Parrot Bebop 2 filme en 1080p et a une résolution de 14 mpx.
Concernant le prix, le Parrot Bebop 2 est à 547€ ce qui n’est pas donné mais bien rendu. Un super cadeau high tech.
Au final, j’ai adoré piloter ce drone qui est rassurant, facile d’utilisation, léger (500gr) et puissant avec une vitesse surprenante et une batterie qui tient 25 minutes de vol ! Un vrai plaisir de filmer des paysages et des personnes facilement. Parrot devrait améliorer la netteté pour une meilleure qualité d’image . Enfin j’aimerai voir une fonctionnalité de suivi automatique de la personne, un truc à la mode mais qui serait très utile pour filmer des plans seuls sans se soucier du pilotage.
Le Parrot Bebop 2 est donc un très beau cadeau pour les fans de pilotage, de high tech mais aussi les amateurs occasionnels tant il est facile à prendre en main et immédiatement fun.
Très sympa la vidéo, le cadre se prêtait bien à un tel test.
Par contre je vais faire mon relou mais tu n’es pas sensé piloter en étant seul, tu dois toujours avoir une personne à côté de toi pour surveiller le drone et pouvoir te prévenir ou t’assister en cas de problème (et encore la loi a été simplifiée, jusqu’à ce début d’année la seconde personne devait avoir des doubles commandes), et tu ne dois pas évoluer si près des câbles des télésièges.
Merci 🙂
En fait la loi est floue et c’est bien le souci avec les drones, des trucs sont tolérés, d’autres non et on manque d’info.
C’est vrai que le risque d’avoir des gens qui font n’importe quoi existe :S
Je n’utilise quasiment jamais le retour vidéo, j’ai toujours le drone à vue, au cas où. Et sur 80% des vidéos ma femme est à côté de moi ^^
Et pour les cables je me suis imposé de ne pas les approcher à plus de 4-5 mètres par sécurité (et ça c’était une fois que j’arrivais à piloter parfaitement le drone).
La loi n’est pas spécialement floue, elle était surtout tellement stricte jusqu’à sa réforme qu’il était presque impossible de voler légalement.
Ça a grandement été simplifié en début d’année (j’en parle ici : http://www.vavache.fr/news-drone-en-2016-vol-simplifie/ ).
Mais je sais que tu es quelqu’un de sérieux je suis convaincu que tu n’as pas pris de risques inutiles. En tous cas le cadre était vraiment chouette, pas sûr que ça rende aussi bien si je testais ça vers chez moi ^^
Ok merci je vais lire ça !
Oui c’est ce que je me suis dit, si je filme en ville (alors que c’est interdit ^^) ça sera bien moins joli !
Hello.
Mon cousin va adorer ce drone ! Il est accro à ce genre de choses. D’ailleurs, je suis sûre qu’il a déjà tous les renseignements à propos de ce Parrot Bebop 2. LOL !
Merci pour ce partage !