Test de Gran Turismo Sport

La série Gran Turismo est célèbre pour son réalisme, avec une conduite très crédible… jusqu’à un certain niveau (collisions, dégâts). Gran Turismo c’était le roi de la simulation jusqu’à ce que Forza sur Xbox pointe son nez et gomme pas mal de ces défauts. Voici donc le retour du roi déchu, dans un jeu particulier qui fait la part belle au réalisme de la conduite, dans le but de s’améliorer et d’affronter d’autres joueurs en ligne.

Fini donc le mode carrière assez classique des jeux de course, ici tout est fait pour faire de vous un meilleur pilote dans le seul but de rouler sur vos adversaires régner sur les courses en ligne.

L’intro du jeu est très réussie avec des images d’archives sur la course automobile pro du plus ancien au plus récent, avec une belle musique. Puis arrive le menu, très étrange pour un jeu console. En effet, même si le menu fait la part belle à des voitures et situations plus jolies les unes que les autres (voire à des informations qui n’ont aucun rapport avec l’automobile, comme l’avènement de la disquette en informatique), les icônes et le déplacement d’un curseur virtuel font penser à un ordinateur, il y a mieux comme interface à la manette, en plus d’être peu lisible. Le jeu propose un contenu sur chaque marque détaillé et intéressant.

Gran Turismo propose évidemment ses fameux permis. Loin d’être accessoires, ils sont très utiles pour débuter, mais surtout pour acquérir des réflexes et des techniques qui seront obligatoires pour réussir dans le jeu. Ce Gran Turismo Sport se caractérise par l’approche ultra-crédible de chaque virage. Le jeu propose un challenge qui se complexifie forcément mais qui a le mérite d’être très didactique et réaliste. Pour chaque épreuve, il est possible de consulter une vidéo qui montre comment faire le meilleur temps, en donnant les clés de la réussite.. A l’écran toutes les informations sont données, y compris les indicateurs de freinage et d’accélération, très utiles.

2 bémols, ces vidéos YouTube intégrées dans l’interface ne sont pas disponibles hors connexion et sont en anglais. Heureusement pour les non-anglophones, le texte de la vidéo défile sur le menu de l’épreuve.

Gros point fort de ce jeu : si les chargements sont relativement longs dans les menus, arrivé sur le menu de l’épreuve ça se lance directement et surtout en cas d’échec (très fréquent), aucun chargement n’est à déplorer, ce qui est très appréciable pour s’améliorer sans trop de frustration.

L’entraînement est composé de 3 parties : École de conduite (les permis), Mission et Expérience du circuit.

Les permis apprennent les bases de la conduite, les missions les mettent en pratique et Expérience du circuit permet de travailler efficacement chaque virage d’un circuit puis le circuit complet. Avoir le bronze est plutôt facile si on suit les conseils, par contre l’or partout est compliqué et en même temps c’est comme ça qu’un vrai pilote conduit.

Le jeu possède un mode arcade, qui permet de faire des courses contre l’ordinateur, sans avoir l’intérêt d’un mode carrière ni de pouvoir acheter des tonnes de voitures. De ce côté il y en a moins mais ce n’est pas un point faible pour moi, plus pour le complétiste/collectionneur.

Pour chaque course ou épreuve, 4 jauges se remplissent : l’argent, Les points Miles (peuvent être échangés pour améliorer ses véhicules ou acheter des objets), les km parcourus et les points d’expérience. Cela permet de débloquer des récompenses journalières comme des véhicules.

Le jeu possède 2 modes en ligne, le Sport qui regroupe les courses officielles, elles sont prévues à l’avance, on peut s’entraîner plusieurs jours avant. L’autre mode est le salon, on peut rejoindre un serveur pour une course ou en créer une soi-même. Des filtres permettent de choisir son type de véhicule, d’autoriser l’assistance ou non. Cela permet d’affiner son choix, perso j’aime bien faire des courses Kart only, les véhicules collent à la route et c’est très facile à conduire. Souvent les joueurs sur le serveur s’entraînent à parfaire leur temps au tour (ou juste tenter de faire un tour correct sans se vautrer) puis ensuite ils lancent la course.

Avant de jouer en ligne, le jeu fait la morale en disant que pousser, taper ses adversaires par derrière ou encore les empêcher de passer alors qu’ils sont plus rapides ce n’est pas fairplay et qu’il faut respecter les adversaires. C’est bien mais en pratique, au bout de 2 virages, les adversaires n’hésitent pas une seconde à me percuter par l’arrière ou ¾, ce qui finit souvent mal pour moi, à faire un tête à queue dans l’herbe, la course est foutue, rageant !

J’ai aussi eu parfois des bugs énervant, comme l’impossibilité d’accélérer au départ d’une course en ligne. Je n’étais pas seul, on était souvent 3 au moins à rester bloqué, même si les adversaires nous percutaient ça ne changeait rien. A part ça le matchmaking se fait assez vite et globalement le jeu en ligne ne souffre pas d’autre problème.

Bon point : le jeu propose des aides à la conduite, même en match en ligne, qui sont bien plus que des petites roues sur un vélo, une vrai aide pour les nuls. Cela permet de se concentrer sur la conduite en adoptant la trajectoire parfaite. L’idée étant de s’en affranchir en conduisant de mieux en mieux.

La trajectoire parfaite est représentée par des icônes dans chaque virage ou point important pour montrer par où il faut passer. Je trouve ça plus discret que la sempiternelle trajectoire faite avec une ligne sur tout le circuit.

Graphiquement Gran Turismo Sport est très propre, sans chichi, avec un rendu réaliste, des effets de lumière et des réflexions temps réels sur les véhicules très agréables. Le jeu tourne à 60fps sans broncher. La modélisation des voitures est impeccable, même l’intérieur des voitures. Il manque juste les dégâts. Le mode photo est réussi, avec pas mal de détails et des décors magnifiques.

 

Gran Turismo Sport est un jeu exigeant et difficile pour les débutants mais on fait des progrès grâce aux conseils avisés et on prend même du plaisir à glaner des médailles d’or, puis à tenter de gagner des parties en ligne. Puis on est frustré par les bugs, les adversaires pour qui le mot fairplay n’existe pas et le peu de courses/voitures disponibles. Un jeu qu’on pourrait croire réservé aux fans de course automobile (qui sont bien sûr la cible et vont kiffer) mais qui est suffisamment généreux et didactique pour faire progresser les débutants.

Note : 3/5

Les Plus :

  • Pilotage réaliste et agréable
  • Jeu qui transpire la passion de l’automobile
  • Le online est une bonne chose pour la franchise
  • Graphismes très propres
  • Aides au pilotage intéressantes pour les nuls

Les Moins :

  • Pas de dégâts réels sur les voitures
  • Gestion des collisions pas terrible
  • Quelques bugs gênants en online
  • Le rallye faut arrêter
  • Pas assez de circuits

 

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Un commentaire

  1. 21 janvier 2018
    Reply

    Je n’ai jamais été adepte des jeux de bagnoles hormis Destruction Derby et Virtua Racing ahah
    Au final le jeu à l’air un peu en kit comme SFV qui après un an se trouve au final seulement complet et digne d’intérêt
    Et puis bon cette orientation Pro-Esport ne me donne pas spécialement envie

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