» Do not go gentle into that good night « . Ce vers tiré du poème de Dylan Thomas, résonne dans la salle comme un psaume dans une église. Interstellar, de Christopher Nolan ( en salle mercredi) nous promet l’épopée spatiale de cette fin d’année et pour moi, cette promesse est tenue !
L’histoire débute sur Terre, où les humains s’efforcent de survivre sur une planète qui ne veut plus d’eux. La nourriture étant le problème majeur, la population est encouragée à faire une priorité de l’agriculture. C’est ici que Cooper (Mathew McConaughey) et sa famille entrent en scène, même si leurs plans vont rapidement se tourner vers l’espace.
L’ambiance générale du film n’est pas sans rappeler des films comme 2001, l’odyssée de l’espace, Gravity ou encore Alien. On sent cette immensité, ce vide qui absorbe chaque bruit pour ne laisser parler que l’image, pendant quelques secondes avec un silence glacial dans la salle. Et la musique, épique, grandiose qui transmet cette immensité et cette intensité dans l’action aussi bien qu’Inception avait pu le faire. J’ai du mal à décrire l’expérience tellement elle fût intense. Le côté conceptuel, au même titre qu’ Inception ou plus récemment Lucy, nous laisse pensif sur l’avenir environnemental et le questionnement de la transmission entre les générations et cela est assez plaisant finalement.
J’ai passé près de trois heures dans ce fauteuil à contempler, à découvrir et elles me parûrent le double où le triple sans m’ennuyer une seule seconde. Ce temps justement, lien permanent du film nous paraît s’étirer pour nous laisser entrevoir tout cet immense univers au fil d’images, de musiques et de poésie. Cette poésie, de Thomas qui encore nous dit : » Do not go gentle into that good night « .
Merci à @eolew91 pour sa critique !
Date de sortie : 5 novembre 2014
Durée : 2h49min
Réalisé par : Christopher Nolan
J’ai découvert Mathew McConaughey dans True Detective et il m’a envouté. J’ai hâte de voir ce film.
Un film excellent que j’ai adoré !
Hello,
Ce film est un des meilleurs qu’il m’a été donné de visionner de toute ma vie.
À bientôt