[Ciné] Critique : Hunger Games : L’embrasement

Seconde d’une trilogie culte pour adolescents, Hunger Games : L’embrasement fait suite à un premier film relativement encensé par la critique. Intéressant, transcendé par la performance de son actrice phare, celui-ci réussissait la performance de dépasser le cadre du film d’ado ou du remake de Battle Royale. Deuxième du nom, L’embrasement reprend-il la bonne recette ?

hunger games l'embrasement

Réaction à chaud ? Mutisme. Celui qui évoque une gigantesque torgnole. Un film réussit ? Non messieurs-dames, un petit chef-d’œuvre.

Les premiers Hunger Games passés, Katniss revient en héroïne dans son misérable district, cantonnée à jouer l’ambassadrice souriante au service du capitole. Torturée par ses souvenirs, elle se découvre être (bien malgré elle) l’emblème d’une nouvelle forme de résistance.

DIE TRIBUTE VON PANEM - CATCHING FIRE

Bien plus profond, plus fouillé et plus emphatique que le premier, l’embrasement est de ces quelques très rares films combinant Blockbuster et intimisme. Direction photographique exceptionnelle, jeu d’acteurs fabuleux, de la grandiloquence enveloppant un naturel parfois dérangeant, sans doute ce que j’ai pu voir de meilleur cette année.

Scénario plus complexe qu’il n’y parait, le deuxième opus monte d’un cran, à tous les niveaux, sur le fond et la forme. Scènes calmes, dramatiques, de l’action façon plan séquence (images très crues), tout y passe sans tomber dans la surenchère ou l’exagération.

Archétype de la montée en puissance, le film débute calmement (un premier tiers très posé), de façon romancée, pour peu à peu se complexifier. Il va ainsi du triangle amoureux aux quelques notions de bien et de mal pour ne pas se séparer de son public initial.

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La forme ? Une qualité d’image impeccable, l’impression de voir le film fuser tant il n’est pas ennuyeux. Jennifer Lawrence affirme, avec encore plus de force, son talent de très grande actrice, portant le film avec une flopée d’autres excellents comédiens, le très mystérieux Plutarch en la personne de Seymour Hoffman notamment.

Le fond ? L’impression (je ne l’ai pas lu) de contempler ce à quoi devrait ressembler une adaptation de roman, cette pure utopie de cinéphile qui vous ferait dire que, non, c’est inutile de lire le roman après avoir vu un tel film.

Conclusion : Un défaut ? Il faut avoir vu impérativement le premier. Pour le reste, même s’il n’est pas le film du siècle, Hunger Games 2 frôle le sans-faute et se permet un sacré exploit, surpasser son grand frère.

hunger games

Date de sortie : 27 novembre 2013

Durée : 2h26min

Merci à @Guifou pour cette critique !

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