Les développeurs de 4A games avaient sorti le très bon Metro 2033, adaptation du roman de Dmitri Gloukhovski publié en 2005 qui racontait la vie des survivants de l’apocalypse nucléaire dans le métro russe. La suite sort 3 ans plus tard et vu les qualités du premier, on était en droit d’attendre un bon jeu ! Verdict plus bas !
Metro : Last Light reprend donc là où l’histoire de Metro 2033 s’était arrêtée (pour la bonne fin) et on retrouve le personnage principal Artyom. Des années après l’apocalypse nucléaire, la surface est toujours assez irradiée mais on peut sortir en mettant un masque à gaz. Pour cela il faut un filtre qui ne dure que 5 minutes, au delà c’est la mort assurée dans d’atroces souffrances si on ne trouve pas de nouveau filtre. En dehors des souterrains, les radiations sont loin d’être votre pire souci, des animaux mutants ne manqueront pas de vous dépecer si vous n’êtes pas vigilants, rapides et vous-mêmes meurtrier !
Graphiquement le jeu est très joli et bien optimisé sur PC. Les effets spéciaux sont de toute beautés (fumée, lumières, respiration, buée,etc..) et les environnement extérieurs aussi magnifiques que désolants. Les décors sont variés, on passe d’un marécage poisseux pas loin d’une carcasse d’avion à une ville abandonnée sans oublier bien sûr le métro. Tour à tour glauque et menaçant puis étrangement familier, il fait bon vivre dans quelques rares endroits mais la plupart des lieux font de la peine. Les survivants s’entassent et une économie de fortune faite à base de balles de fusil en guise de monnaie constitue la seule règle dans ce bas-fond.
La vue est toujours à la première personne et il n’y a pratiquement pas de cinématique, toute l’histoire est vécue au travers des yeux du héros/joueur (seuls des flashback en cinématique permette à ceux qui n’ont pas joué au premier de connaître l’histoire. A beaucoup de moment on peut soit prendre son temps, écouter toutes les conversations ou au contraire rusher. Evidemment, le background et l’histoire sont intéressants et ces moments de vie valent le coup. Au passage les voix françaises sont bonnes sans être exceptionnelles. D’ailleurs le héros ne parle pas, ce qui est déroutant car les autres personnages lui posent énormément de questions et il ne réponds jamais.
Concernant le gameplay, le jeu fait la part belle à l’exploration et à l’infiltration. En effet il est préférable de la jouer fine et d’avancer dans l’ombre car tout combat est rude (les ennemis débarquent à plusieurs et tirent de loin) en plus de consommer les rares munitions disponibles. Hélas l’IA des adversaires est parfois catastrophique, avec des soldats qui sont juste devant moi et qui ne me vois pas ou au contraire des tirs complètement cheatés dès qu’on veut se faire la malle en plein combat et on finit le corps truffé de plomb par des mecs à 50 mètres !!
Au rayon des autres trucs qui m’ont un peu énervé, j’ai trouvé les scènes contre les sortes de loups assez rebutantes et pas très réalistes par rapport au reste du jeu. Parfois c’est 5 loups qui se jettent sur vous et l’issue est fatale : recharger c’est mourir. Les armes sont nombreuses, on peut les améliorer, les customiser mais hélas ce n’est pas très clair au niveau du gain apporté. En effet, j’ai finit le jeu avec les mêmes armes qu’au départ, boostées bien sûr mais chaque nouveau fusil que je ramassais (on ne peut en porter que 3) ne m’indiquait pas clairement ce qu’il apportait de plus ou de moins.
La durée de vie est plus qu’honnête, j’ai mis 16 heures en difficulté normale.
Au final, Metro : Last Light est une aventure intéressante, frustrante parfois mais réalisée avec talent. Un bon FPS avec son lot de scènes épiques, des beaux graphismes, de survie avec un soupçon de peur !
Note : 15/20
Metro : Last Light est sorti le 14 mai en Amérique et le 17 mai 2013 en Europe sur PC, PlayStation 3 et Xbox 360.
A savoir : tous les screenshots ont été pris avec ma version steam du jeu. je vous invite à cliquer sur les images pour les voir en plein écran et naviguer avec les flèches du clavier.
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