Du monthy Python aux manettes, du Simon Pegg (trilogie du cornetto) en acteur, de quoi intéresser le fan d’humour Anglais que je suis. De l’humour noir et décalé ? Peut-être pas tant que ça. Avec Absolutely Anything, Terry Jones s’attaque à un scénario de base relativement classique, mais infiniment difficile à maitriser. Le plus célèbre exemple, Bruce Tout Puissant, s’y était à mon sens cassé les dents.
Nous ne sommes pas seul dans l’univers. Pire, nous sommes loin d’être les plus avancés. Un conseil extraterrestre décide d’ailleurs de tester l’humanité en octroyant à un de ses membres des pouvoirs illimités, cela en souhaitant tout ce qui lui passe par la tête. C’est ainsi, par un coup de dé cosmique, que le banal enseignant Neil Clarke détient l’avenir de la terre à la merci de son pouvoir, pour le meilleur et surtout pour le pire.
Il y avait tout pour faire de ce film une réussite totale. Oui mais, et ce sera le seul véritable reproche du film, on ressent un certain blocage, un frein, une espèce de retenue venant du réalisateur, empêchant cette réalisation de se libérer totalement, de faire exploser le côté British que l’on attend.