Synopsis :
Oskar Schell, 11 ans, est un jeune New-Yorkais à l’imagination débordante. Un an après la mort de son père dans les attentats du World Trade Center, le « jour le plus noir », selon l’adolescent, il découvre une clé dans les affaires du défunt. Déterminé à maintenir un lien avec l’homme qui lui a appris à surmonter ses plus grandes angoisses, il se met en tête de trouver la serrure qui correspond à la mystérieuse clé. Tandis qu’il sillonne la ville pour résoudre l’énigme, il croise toutes sortes d’individus qui, chacun à leur façon, sont des survivants. Chemin faisant, il découvre aussi des liens insoupçonnés avec son père qui lui manque terriblement et avec sa mère qui semble si loin de lui, mais aussi avec le monde déconcertant et périlleux qui l’entoure…
Faut-il aller voir ce film ?
Certains diront que le film est émouvant, je dirais plus que c’est une histoire originale qui résume bien la vie des familles des victimes après le 11 septembre 2001, mais pas de là à pleurer ! On a même du mal à se mettre dans le film au début, (les 30-45 premières minutes du film!) certains partent, d’autres restent et luttent pour ne pas dormir… mais l’intervention de Max Von Sydow fait qu’on se réveille, de part sa prestance et l’interprétation de son rôle. Il ne parle pas dans le film mais dégage beaucoup de choses par son regard, ses gestes. On peut également apprécier le jeune Thomas Horn pour son rôle principal. Il dégage plus que Tom Hanks et Sandra Bullock réunis.
L’histoire est basée sur un jeu de piste, la recherche de la serrure de la clé du père retrouvée par son fils. Ce jeu de piste apporte un côté ludique au film, ce qui permet d’oublier les quelques scènes un peu longues et inutiles… En conclusion, je pense que c’est un film qui se laisse regarder.
Extrêmement fort et incroyablement près est sorti le 29 février 2012.
Merci à ma chérie pour cette critique !
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