Le dernier film de Peter Jackson divise la rédaction du blog et donc voici 2 avis opposés !
– Plutôt Contre : La critique de @Gorkab
La seconde partie cinématographique du Hobbit de JRR Tolkien est à présent projeté dans toutes les salles obscures de l’hexagone, et le réalisateur néo-zélandais Peter Jackson s’est déjà vu affubler d’un tout nouveau sobriquet en rapport avec le titre de son dernier long-métrage : La Désolation de Jackson.
Cela commence cependant avec un point positif, que l’on retrouvait déjà dans Les Deux Tours, à savoir le fait de pouvoir suivre La Désolation de Smaug sans avoir forcément vu le premier Hobbit l’an dernier. C’était mon cas au moment de la projection presse, et je me suis directement retrouvé plongé dans l’aventure avec la compagnie de nains et leurs diverses péripéties. Seulement voilà, leurs aventures s’éternisent, et je ne dis pas ça parce que les elfes jouent un grand rôle dans cet opus, mais bien parce qu’on a l’impression que le film ne va jamais se terminer.
Alors, oui, cela pourrait très bien un avantage pour certains qui ne voudraient pas quitter l’univers de la Terre du Milieu de sitôt, mais à mes yeux, c’est surtout un scénario aux rebondissements tellement étalés dans le temps que l’on a vite fait de s’ennuyer. Et pourtant ! Que d’effets spéciaux, de grand spectacle, que de décors grandiloquents, que de personnages variés, quelle superbe 3D, quelles interactions magnifiques entre les personnages réels et virtuels (la frontière ne se distinguant qu’à de très rares moments)… Mais non ! Les dialogues traînent en longueur, et on a souvent l’impression de se retrouver face à ses jeux de rôles nippons à la Golden Sun sur Game Boy Advance où l’on ne lit plus les répliques, mais on se contente de les passer d’une simple pression d’un bouton.
Là, bien évidemment, ce n’est pas le cas. Et s’il est très plaisant de retrouver la belle Evangeline Lilly de la série Lost en elfe sylvaine, objet de désir d’un Orlando Bloom impeccable dans son rôle repris de la trilogie du début du millénaire, on souffle devant les tergiversations constantes de la troupe, des plans qui ne sont plus contemplatifs mais bien de remplissage, de monologues qui n’en finissent plus… D’ailleurs, en ce sens, ceux de Smaug (brillamment interprété par le génial Benedict Cumberbatch) ne nous rempliraient d’effroi que s’ils n’étaient pas autant à rallonge pendant la dernière partie du film, au cliffhanger autrement plus que bancal. Terrifiant d’attentisme !
En définitive, si vous voulez voir The Hobbit : La Désolation de Smaug, il est quasiment prérequis que vous soyez un fan inconditionnel de la franchise dans son ensemble, et donc prêt à pardonner la longueur incommensurable de sa mise en scène lourdingue. Choisissez de préférence un cinéma aux sièges confortables, vous pourrez au moins vous dire en ressortant que vos phases de micro-sommeil se seront bien passées, à défaut du moment accordé à une projection à deux chiffres pour votre porte-monnaie. Bien évidemment, si vous avez été enchanté par le premier Hobbit, ces quelques mots ne Sauron(s) vous atteindre, et vous précipiterez dans votre cinéma dès que vous le pourrez.
Après, comme dirais Depeche Mode, « told you so », on vous aura prévenus !
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– Pour : La critique de Legolas
Le Hobbit prend le même chemin que le Seigneur des Anneaux : après un premier épisode qui pose les bases, met en place les personnages et peut éventuellement ennuyer certains (là où les fans vont aimer le moindre passage dans la Comté ou Fondcombe), le deuxième réunit tout le monde et monte en puissance pour délivrer un film divertissant et rythmé en vue d’un final explosif !
J’ai vu le film en HFR (toutes les explications sur le HFR avec le Hobbit ici) et j’ai adoré ! L’impression de rapidité des débuts m’a beaucoup moins dérangé et le constat est sans appel : c’est magnifique ! La 3D est dingue ! C’est clairement un format méconnu du grand public et Peter Jackson a raison de pousser le 48 images par secondes. En effet chaque scène semble magnifiée et en même temps réelle comme si on était au cœur de l’action !
En parlant d’action, ce deuxième film envoie du lourd ! La fameuse scène des tonneaux est un moment que je ne le lasserai pas de revoir tant ça suinte l’épique ! Évidemment il y a quelques trucs un peu gros, limite trop spectaculaires mais ce sont des elfes qui le font (Legolas a toujours la classe 🙂 donc ça passe bien !
Le film est toujours aussi fan service (je ne peux pas spoiler mais il y a tellement de moments qui vont ravir le coeur des fans) et c’est encore un vrai plaisir de plonger dans la Terre du milieu ! L’introduction de nouveaux personnages comme Tauriel jouée par la charmante Evangeline Lilly est la bienvenue. Elle offre un pendant féminin au personnage de Legolas, dans un registre très différent d’Arwen dans Le seigneur des anneaux.
Peter Jackson réussi son pari de respecter l’oeuvre de Tolkien tout en proposant des idées cohérentes à l’univers sans faire tache.
La musique d’Howard Shore est toujours un plaisir, il rejoue ses fameux thèmes (Concerning hobbits à chaque passage de Bilbon par exemple) mais propose encore des nouveautés qui collent à l’univers.
Au final, Le Hobbit : la Désolation de Smaug est le film que les fans attendaient, un grand moment de cinéma, un bonheur pour les fans, un régal pour les yeux et les oreilles. Un film à voir et revoir en attendant la fin épique de la trilogie qui augure du meilleur en voyant cet opus !
Date de sortie : 11 décembre 2013
Durée : 2h41min
J’adore le hobbit ce n’est pas ennuyeux du tout les cascades sont invraisemblable mais sa reste cool sa donne plus d’action d’ailleurs le trois sort le 10decembre rien qu’à voir la fin du 2 j’ai hâte de voir la trois sa promet du lourd le titre est la bataille des cinq armée sa va être cool