Synopsis :
Pour la première fois, une forêt tropicale va naître sous nos yeux. De la première pousse à l’épanouissement des arbres géants, de la canopée en passant par le développement des liens cachés entre plantes et animaux, ce ne sont pas moins de sept siècles qui vont s’écouler sous nos yeux. Depuis des années, Luc Jacquet filme la nature, pour émouvoir et émerveiller les spectateurs à travers des histoires uniques et passionnantes. Sa rencontre avec le botaniste Francis Hallé a donné naissance à ce film patrimonial sur les ultimes grandes forêts primaires des tropiques, au confluent de la transmission, de la poésie et de la magie visuelle. « Il était une forêt » offre une plongée exceptionnelle dans ce monde sauvage resté dans son état originel, en parfait équilibre, où chaque organisme – du plus petit au plus grand – connecté à tous les autres, joue un rôle essentiel.
Grand nom du cinéma depuis son Oscarisée Marche de l’empereur, Luc Jacquet revient pour un nouveau documentaire avec Il était une forêt, ode aux forêts tropicales.
Tourné en collaboration étroite avec le botaniste Francis Hallé, ce documentaire se veut à la fois contemplatif et didactique. N’écartant pas le propos écologiste animant les 2 hommes, il n’est clairement pas dans la culpabilisation, selon eux vouée à l’échec.
Premier point, la beauté des plans, inégalés pour un documentaire, que ce soit en termes de qualité technique, de photographie, ou même dans les effets de styles crayonnés le ponctuant. Des plans les plus microscopiques aux vues d’horizon de la canopée, il y a un côté démonstration (on imagine facilement ce genre de vidéo pour les écrans 4K) assez impressionnant, qui est également sa petite faiblesse. De même, la bande son, grandiloquente, va de pair avec ces images.
Car si cette approche est prenante, elle semble éclipser à la fois le propos et la finalité. Les auteurs nous font entrer dans une narration un peu lente et très répétitive, intéressante bien sûr, mais presque trop policée, plus adaptée aux enfants. De fait, tout est très bien expliqué, de la naissance d’une forêt primaire à la mort de ses premiers grands représentants, mais sans les petits à-côtés lui permettant de devenir un très bon documentaire.
Francis Hallé déroule sa passion, sans en rajouter, il loue sans cesse la grandeur des arbres, mais n’appuie sans doute pas assez l’urgence de certains propos, la déforestation par exemple, relayée à quelques phrases noyée dans la conclusion.
Au final, un film beau, très beau même, fait avec passion, mais ennuyeux et bien plus adapté au salon.
Merci @Guifou pour cette critique !
Date de sortie : 13 novembre 2013
Durée : 1h 18min
Ce film promet beaucoup d’émotion d’enseignements et de très belles images.